Hello Dorothy !

On ne présente plus l’héroïne Alice qui atterrit aux Pays des Merveilles pour y vivre d’incroyables aventures avec des personnages plus excentriques les uns que les autres !

C’est bien simple, ce personnage nous a été présenté à toutes les sauces depuis plusieurs années (en dessin-animés, en bande-dessiné, en téléfilm et même en produits cosmétiques) et son univers incroyablement riche ne peut que mériter cette attention. Intérêt, voir même répulsion pour certains, on l’aura compris, Alice ne nous laisse pas indifférente.

 

Cependant, le but de ce billet n’est pas de discuter du chef d’œuvre de Lewis Caroll ; après le film récemment sorti, la vague Alice est de retour et j’aimerai faire une pause au milieu de cette tempête de cartes et de lapin en retard.

 

Je voulais donc aborder en ce début de semaine, un thème qui me tient davantage à cœur encore, une œuvre bien célèbre elle aussi et que j’ai revu il y a quelques temps.

Je veux parler du Magicien d’Oz et tout particulièrement du film sorti au Etats-Unis en 1939 !

 

Pour la petite histoire, voici celle-ci en quelques mots :

 

Dorothy est une jeune orpheline élevée par son oncle et sa tante dans une ferme du Kansas. Après qu’une violente tornade l’ait emportée, elle et sa maison, Dorothy  se retrouve au Pays d’Oz dont la population est tourmentée par la cruelle fée de l’Ouest. Afin de rentrer chez elle et avec l’aide des souliers de rubis, elle devra suivre la route de brique jaune jusqu’à la Citée d’Emeraude où le Magicien d’Oz pourra lui venir en aide.

 

J’ai eu la chance de me voir offrir le Dvd en édition collector pour mon anniversaire l’année dernière et j’ai ainsi pu redécouvrir l’œuvre de L. Frank Baum.

A la base, l’engouement était fort mais modéré, puis au fur et à mesure du visionnage de ce film à l’univers avoisinant le kitsch, je suis replongé dedans comme une gamine.

Avis aux amateurs de films de jeunesse qui ont un chouille mal vieillit : celui-ci se regarde avec nostalgie, voir une pointe d’indulgence, mais mine de rien, l’audace des effets spéciaux de l’époque reste une surprise agréable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'édition collector et son deuxième dvd nous renseignent de manière très technique sur les améliorations visuels et sonores d’un film dépoussiéré pour ses 70 ans et nous donnent quelques "secrets" de tournage. On apprend notamment que la chanson Over the Rainbow fut spécialement écrite pour ce film ou que les souliers de rubis de Dorothy, initialement en argent dans le roman, permirent la mise en valeur d’une toute nouvelle technologie de l’époque, le Technicolor.

 

Pour ce qui est le l’œuvre de L. Frank Baum, je voulais mettre en avant un morceau du travail de William W. Denslow qui illustra plusieurs roman de Baum.

Le Magicien d'Oz m'a vraiment replongée en enfance et m'a réconciliée avec ce conte dont j'avais gardé un souvenir très différent.En cette période météo quelque peu changeante, je ne saurais que trop le recommander, confortablement installé sur son canapé avec une tasse de thé dans un main et une couverture sur les genoux. (pour un mois de juin, c'est quand même malheureux)